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Le chœur est éclairé par des ouvertures latérales, percées, ainsi que la porte actuelle au XVII e siècle. On a muré, à cette époque - et c'est un malheur - quatre ouvertures romanes bien visibles, ainsi que la partie romane surmontée d'un chrisme, à droite de la porte actuelle. Au fond, côté route, au Nord, a été percée une sorte d'oculus en forme de bouche de four, de 1,60 mètres de largeur sur 1,40 de hauteur, fermée par de grosses barres de fer. Cet oculus permet aux voyageurs agenouillés de voir l'autel et la statue de Notre Dame de Roumé. L'autel est en marbre. Il a remplacé, au début du XX e siècle un autel en bois, dans la ligne du retable qui se dresse entre les deux colonnes torses en bois doré à la feuille, avec une statue en bois doré de 1,50 mètres de hauteur représentant l'enfant Jésus dans les bras. Cette statue ainsi que le retable est du XVII e siècle finissant. Il existe une statue plus ancienne du XIV e siècle, restaurée, il y a 6 ans par les Beaux-Arts de Paris et repeinte ensuite polychromie d'époque, par M. Rozes de Tarbes. Elle ne reste pas à la chapelle par crainte des voleurs. Elle est portée les jours de pélerinage. Usages successifs : La chapelle se trouve sur une "via romana". Au XIX e siècle, elle a été aussi un lieu de pélerinage. De nos jours, on s'y rend quatre fois par an, de Cieutat en pélerinage : - les lundis de Pâques et de Pentecôte; - à la Saint-Marc - et le 8 septembre, fête de la Nativité de Marie. Travaux de restauration : Classée "Monument Historique" en 1956, elle a été restaurée en 1985 et 1986 par les soins de la municipalité. - Réfection de la toiture. - Restauration des murs et des ouvertures romanes qui avaient été murées au XVII e siècle. (© la commune de Cieutat) |
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