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La vie politique
à Vidouze
Édifices et travaux communaux - Voirie.



De R.ANCELY


(© ADHP - A 303)


lettre


Sceau
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Ouvrages en vente
de Marie-Pierre Manet


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Vie politique

:

La Révolution de 1789 ne paraît pas amener de changements importants dans la commune de Vidouze. La réforme administrative de 1792 crée le département des hautes-Pyrénées. Vidouze devient le siège d'une municipalité incluse dans le district de Vic-Bigorre et le canton de Maubourguet. La Terreur n'a laissé aucun souvenir et nous n'en avons trouvé trace que dans une lettre du Maire de Vidouze du 12 Mai 1793 et adressée au Préfet. Cette lettre traite de certaines usurpations commises par des particuliers sur le terrain communal et rappelle que, en 1793, une faible partie de la maison Navères Moureu avait été bâtie sur la voie publique et sur un excédent de largeur de cette voie, "pendant la Terreur, le peuple avait voulu renverser les murs concernés ce qui ne fut pas fait, l'empiétement ne devait pas être de grande importance...." Le premier maire de la Révolution fut Pierre Carde. Il paraît avoir survécu à de nombreux changements de régime et il a exercé ses fonctions jusqu'à l'année 1834. En 1793 le citoyen Lamothe de Vidouze fait partie du Tribunal judiciaire du district.

Aucun document officiel ne donne d'indication sur l'avènement et la chute du Premier Empire.

Sous la Restauration, nous trouvons dans la correspondance conservée aux Archives municipales un petit cahier où est inséré le procès-verbal d'une fête donnée à Vidouze à l'occasion du baptême du Duc de Bordeaux. Cette cérémonie eut lieu le 6 Mai 1821 en présence d'environ 60 personnes. Vers 10 heures, les jeunes gens sous les armes précédés du drapeau blanc firent leur entrée à l'église où eut lieu une messe solennelle d'action de grâces. Le cortège retourna ensuite à la maison commune où se déroula un banquet agrémenté de chansons patriotiques. L'après-midi décharges de mousqueterie, vêpres et grande fête sur la place publique en présence de la population et des habitants des communes voisines. Un grand bal et des distributions de vivres aux Élèves de l'École et aux pauvres de la commune clôturèrent cette journée.

L'avènement de Louis-Philippe en 1830 ne modifie guère les cadres administratifs de la commune. Le Conseil Municipal est élu. Le Maire et l'adjoint sont nommés par le Roi et prêtent serment de fidélité. En 1835 Dufau Gnan remplace Pierre Carde à la mairie. La liste des électeurs du département comprend trois habitants de Vidouze : Depierris Lacaze, propriétaire et meunier, Dufau Gnan et Moulonguet Moureu, Jean, qui détient les fonctions de Maire depuis 1841 obtient 19 voix sur 83 votants. En 1846 au renouvellement de la deuxième série du Conseil Municipal, M. Bascle de Lagrèze, notaire à Larreule, et délégué du Préfet, se rend à Vidouze pour recevoir le serment de M.M. Moulonguet et Bouscat respectivement nommés maire et adjoint et prononce une allocution insérée au procès-verbal de la séance.

La Révolution de 1848 et l'avènement de la deuxième République amènent un changement dans l'Administration de la commune. Le 9 Mars 1818, le Conseil Municipal en fonctions s'assemble extraordinairement sur invitation du Sécrétaire général de la Préfecture et donne unanimement son adhésion au gouvernement provisoire. Le registre des délibérations est insuffisant pour suivre l'évolution municipale ; mais des pièces jointes et des deux délibérations des 10 Mai et 4 Juin 1848, nous constatons que M. Coustau-Rouers est maire et Bouscat-Peyroulat adjoint. En Juillet 1848 ont lieu des élections prescrites par un décret du 3 Juillet. Mais elles sont annulées par le Conseil de Préfecture parce que 32 électeurs qualifiés de domestiques n'ont pas été admis à voter. On ne retrouve pas dans les archives municipales trace de nouvelles élections. Coustau-Houers reste maire jusqu'au 5 Mai 1849 où Jougla-Patau figure comme maire et Pélanne-Préjut adjoint.

Le 9 Mai 1852 après l'élection du Prince Président, première étape du Coup d'État, tout le Conseil Municipal prête serment à l'exception de Jougla-Chicourrou qui remet sa décision ; le 27 Juillet, Jean Moulonguet-Lacaze prête serment à l'exception de jougla-Chicourrou qui remet sa démission ; le 27 Juillet, Jean Moulonguet-Lacaze prête serment à son tour comme Maire et Jougla-Patau comme adjoint. La proclamation du Second Empire n'amène aucun changement dans la municipalité.

Après Sedan et la chute de Napoléon III la première réunion du Conseil Municipal de Vidouze a lieu le 8 Novembre 1870. Elle ne se traduit que par le vote d'une somme de 5 frs pour l'acquisition d'un nouveau sceau. Les nouvelles élections ont lieu le 13 Décembre 1874. Sont élus et installés les conseillers municipaux : Moulonguet Jean ; Navères Jean ; Latapie Jean ; Courtiade Bernard ; Pélanne Jean ; Bouscat Jean ; Darbus Jean ; Péborde Pierre ; Lafon Jeandoulet ; Pierre Coustau ; Jean-François ; Abédeille Jean-Marie ; Lafon Bourdénou ; Pierre Moulonguet reste maire.

La nouvelle constitution est promulguée le 24 Février 1875. Moulonguet, maire, délégué, prend le 19 Mars 1876 la présidence du Conseil Municipal et il installe comme adjoint Jean Navères-Moureu, désigné par arrêté du Préfet. Les élections régulières ont lieu le 8 Octobre 1876. Le Maire et l'adjoint sont réélus et restent en fonctions.

Nous arrivons enfin au dernier stade de l'évolution municipale, et à l'évènement de la IV e République : le 27 Août 1944 figure sur les registres de la commune de Vidouze la délibération ci-après :

"Nous, soussignés, représentants du Comité de Libération Nationale, après avoir signifié à l'ancienne municipalité qu'elle était déchue, nous installons en Comité de Libération Nationale aux lieu et place de l'ancienne Municipalité.

Ont signé au registre des membres présents :
Vive de Gaulle ! Vive la République ! Vive la France !
Le président : Camou.
Le Comité : Touya-Pélanne-lavigne-Sébastia-Coustau-Robert- Mouzassé
".



Liste des maires et adjoints de la Révolution de 1789 à nos jours.


Édifices et travaux communaux :



La commune de Vidouze subit aujourd'hui le contre-coup de son ancienne prospérité. Le développement de sa population au cours du XVIII e siècle et au début du XIX e siècle l'ont incité à développer tous ses immeubles communaux : mairie, écoles, églises, presbytère. Le développement des sports et l'aide de la jeunesse l'a également incité à créer dans le village un centre de sports et de jeux qui a toujours obtenu la faveur publique. Mais les charges qui en résultent pour son budget sont d'autant plus grandes que le chiffre de sa population a dangereusement et rapidement baissé de plus de cinquante pour cent en l'espace de quatre cents ans. Il a donc fallu, pour équilibrer le budget, augmenter les ressources et voter par conséquent des centimes additionnels. Les contribuables peuvent cependant constater qu'il est peu de villages agricoles qui jouissent actuellement des bienfaits des progrès social : poste, téléphone, télégraphe, lumière et force électrique pour les besoins particuliers et artisanaux, maison de sports et jeux pour la jeunesse avec cinéma le dimanche donnent aux habitants un confort et un agrément incomparables. Nous étudierons plus tard le développement de l'outillage agricole. Il serait simplement à désirer qu'au fur et à mesure que la France recouvrera toutes ses possibilités de vie et de confort matériel, on récupère les autobus départementaux qui assuraient autrefois quatre fois par jour les liaisons postales, routières et ferroviaires avec les villes voisines. Il faudrait aussi que le développement des sources et l'hydraulique agricole soient repris avec le concours du Génie rural.

La commune possède donc des immeubles importants mais elle a peu de revenus pour les améliorer et les entretenir et il a fallu beaucoup d'ingéniosité à l'administration communale pour obtenir les résultats désirés. En dehors des ressources de son budget ordinaire qui va surtout à des chemins ruraux et vicinaux très nombreux, la commune ne possède qu'une grande lande communale importante par son étendue mais de peu de revenus. Aussi toutes les fois que les ressources ordinaires n'ont pas permis de financer les travaux indispensables et urgents, les administrateurs de la commune ont été obligés de vendre une partie de ce patrimoine commun. Ils l'ont fait d'ailleurs avec parcimonie et uniquement pour le bien de leur petite cité. Nous étudierons ultérieurement ce qui a été fait dans cet ordre d'idées pour les édifices religieux, les écoles publiques et pour le développement agricole de la commune. Et nous ne nous occuperons que des réalisations générales faites dans l'intérêt de la commune et de la voirie.

10 Mars 1861 : Vente aux enchères de 7 hectares 32 ares de landes et châtaigneraies au quartier Tharet au sieur Paul Forcheron pour 4.390 frs.

27 Septembre 1863 : Même vente de 1 hectare 64 ares incultes et taillis (quartier du Bosc) aux sieurs Grang, Encausse et Pastouret pour 2.200 frs.

28 Avril 1871 : Vente de 2 hectares 12 ares de landes au quartier du Bosc à Lafon Gendrou et à Vergès Billère pour 3.570 frs.


Les améliorations apportées au cours de la période moderne à la vie des habitants se situent dans l'ordre chronologique :

Bureau de Poste :

Le 23 Février 1896 le Conseil Municipal sollicite l'ouverture du bureau et le 15 Mars il s'engage à fournir un local pour 18 ans. Le 28 Févier 1897 le conseil prend à nouveau les engagements nécessaires et donne avis favorable à ce que le courrier Lembeye-Maubourguet passe deux fois par jour.


Noms des facteurs :



Voici des noms de facteurs receveurs qui ont successivement géré le bureau de poste : M.M. Abadie, Courtade, Dubarry, Galibert, Moncassin, Navarre, Caroby et Othondo.


Télégraphe :



Le 9 Juin 1901 la demande est faite, confirmée le 8 Avril 1906 et l'ouverture est accordée en décembre 1907.


Bascule publique :



Son installation est décidée en septembre 1904 et le traité signé avec le sieur Etcheberry de Pau pour 1.250 frs.


Téléphone :



La demande est faite le 13 Juin 1920 et le service ouvert le 20 Septembre 1925.


Lumière et force électrique :

Le 26 Octobre 1926 a lieu à Maubourguet la création d'un syndicat intercommunal Maubourguet-Castelnau. Le Conseil Municipal de Vidouze y célèbre le 1 er Mai 1927 et vote un emprunt de 105.000 frs. La concession est donnée en 1928 à la Société Force et Lumière. Le 20 Août 1928 le Conseil vote un deuxième emprunt de 87.156 frs 85 pour l'établissement du réseau à basse tension et le 18 Décembre 1928 le maire signe le contrat avec la caisse des Dépôts et Consignations.

Aménagements hydrauliques :



Le 6 Décembre 1934 le Conseil Municipal demande le concours du Génie rural pour amener l'eau aux quartiers Pourtail, Dessus et lahourcade.

Le 19 Janvier et le 29 Août 1937, le Conseil accepte le devis du Génie Rural pour capture de la source Gourdelle (5.500 frs dont la moitié par l'État). La part de la commune doit être versée par les usagers. Le 27 Novembre 1938, Brouseng, entrepreneur à Maubourguet, est chargé du captage. Le 26 Février 1939 le projet s'étend aux sources de Saquet, Pourtail, Dessus, Houn dou Pich et Mouneu. le devis est de 25.900 frs dont 13.469 frs à la commune. Le 5 Mai 1946 il est constaté que le captage Cautère a donné de bons résultats et le Conseil demande l&apops;étude définitive pour cette source.

Maison de jeux et sport :

:

Le 28 Janvier 1923 le Conseil vote l'achat de la maison Noguès et le 1 er Mars il accepte la proposition de M. de Rotschild, député, d'un prêt de 14.000 frs pour financer cet achat en attendant que la commune obtienne une subvention de la commission de jeux : le prêt de Rotschild sera remboursé après le versement de la subvention. L'acte d'achat pour la commune à Joseph et Émilie Jougla et Denis Lacabanna est du 10 Mars 1923. L'acte déclare que la maison est destinée à un centre d'entraînement et d'éducation physique. Le devis d'achat et de réparation devait se monter à 70.954 frs, mais par suite de difficultés administratives, une décision du Ministre de l'Intérieur de 1927 retire à la commune la subvention qui avait été allouée. En présence de la difficulté de financer les réparations, l'affaire reste en suspens. Elle est reprise après la guerre de 1939-1940 par le nouveau conseil municipal élu après le Libération. Le devis fourni pour la mise en état est de 237.300 frs. Il est décidé de demander un secours au Département et on envisage le 20 Juillet 1946 de contracter un emprunt pour le surplus. Cet emprunt paraît avoir été voté en y comprenant les travaux scolaires le 21 Décembre 1946. A l'heure actuelle les travaux d'aménagement sont terminés.


Voirie :



La bonne administration d'une commune rurale se reconnaît au développement et à l'entretien de ses chemins. La Municipalité de Vidouze n'a pas manqué à son devoir et il suffit pour le démontrer de citer sommairement son activité pour ces divers travaux.

En ce qui concerne la place de la Mairie, le Maire, dès le 29 Janvier 1821 demande au Préfet l'autorisation d'échanger des terrains communaux pour l'agrandir ainsi que le chemin qui monte à l'église et au cimetière. En 1877-78 la commune achète à Labernadie le terrain qui est derrière la mairie et qui servira de hangar à l'instituteur.

La route de Maubourguet à Lembeye qui est l'artère principale de la circulation a subi bien des transformations avant d'être classée route nationale.

A raison de son importance, le Conseil Municipal a multiplié les démarches en 1840, 1844 et 1851 pour que ce chemin dit alors de grande communication, soit érigé en route départementale. Il obtiendra satisfaction le 15 Mai 1853. L'assiette de cette route ne s'est pas modifiée depuis son entrée sur le territoire de la commune jusqu'à son embranchement depuis la maison Pujo avec le chemin de l'Escarnot ; elle continuait à ce moment tout droit par la côte de Bouhaben et le hameau d'Armau. Mais dès le 20 Septembre 1851 la commune demande le classement en chemin vicinal du chemin de Vidouze à Vauzé par la côte de L'Escarrot et la demande est renouvelée le 14 Mai 1874. En 1894 - 1895 la côte de l'Arcis qui dévale sur Vauzé est rectifiée pour améliorer la circulation sur Lembeye et elle est incorporée à la voirie départementale, comme conséquence l'ancienne route par Bouhaben et Armau est déclassée et abandonnée et à partir du 20 Février 1902 ce classement est devenu officiel. Il durera près de 30 ans ; après quoi, le développement de la circulation automobile exigera l'extension de nos routes nationales. La route Pau-Morlàas-Lembeye-Maubourguet-Marciac-Auch passant par Vidouze imcorporera cette voie à une route nationale élargie et goudronnée par les procédés les plus modernes ; mais le tronçon Armau Bouhaben sera préféré à celui de Vauzé et l'Escarrot et ainsi cette route retrouvera son assiette primitive. Ajoutons que le pont sur le Louet que traverse cette route fut réparé en 1818.

Le chemin de grande circulation de Lascaeères à Vidouze et Bentayou-Sérée par Moncaup et Arriagosse fut créé à la suite des délibérations des 3 Août 1844 et 10 Août 1851. Il fut complété en 1858 et 1860 par une branche se dirigeant ce Vidouze sur Monségur où elle rejoignait la route Lembeye-Vic-Bigorre assurant à notre commune un accès direct sur ce dernier chef-lieu de canton.

Par une délibération du 10 Août 1851 le Conseil Municipal décide le classement en chemin vicinal de 5 m de largeur de la route reliant Luc-Armau à Vidouze ; il constate que beaucoup de bouviers de l'arrondissemnt de Pau empruntent ce chemin pour acheter des vins à Vidouze ; d'un autre côté la construction de la nouvelle église au quartier Lahourcade exige que toutes les routes aboutissant à la mairie aient une largeur convenable.

Pour la même raison, on améliore le chemin de Noguez et Lacoume qui relie la maison commune, le presbytère et l'église d'un côté au hameau d'Arriagosse (même délibération) et le chemin d'Abadie qui relie le centre de la commune à la route de Maubourguet en passant par la maison Carde (délibération du 20 Septembre 1851).

Le dernier chemin dont il est question dans les délibérations municipales est celui de la croix de Peyroulat vers Labatut et Loubix (délibération du 20 Septembre 1851).

En ce qui concerne les sources appartenant à la commune, c'est celle de La Cautère qui a occasionné le plus de difficultés. Le 10 Août 1851 à la suite d'une pétition adressée à l'autorité préfectorale par des usagers se plaignant de certaines dégradations, le Conseil a autorisé le maire à établir un règlement pour son usage. La source de Bernadets au quartier de L'Issarre a fait l'objet d'une délibération de l'année 1862 qui a autorisé son captage. La dépense a été de 180 frs.

Les archives municipales conservent le souvenir de deux cataclysmes qui ont ravagé la commune ; le 2 Septembre 1820 le Préfet a été sollicité d'accorder un secours à la suite d'un orage de grêle qui avait détruit la vigne et la maïs. En 1875 Vidouze n'échappa pas aux grandes inondations qui éprouvèrent tout le Sud-Ouest, une délibération du 18 Novembre 1875 fait état d'un secours alloué par le département pour la remise en état de chemins communaux dégradés par le désastre.




Budget :



Nous avons dit déjà que les ressources de la commune ont été toujours des plus limitées. A titre d'exemple, en 1859, le budget s'établissait ainsi :

Recettes 4.764 frs.

Dépenses 4.541 frs.




Heureuse commune qui malgré son impécuniosité trouvait :

- Un secrétaire de mairie au traitement annuel de 100 frs.

- Un valet commune pour 30 frs.

- Un cantonnier exposé toute l'année au froid, à la pluie, à la chaleur pour 250 frs.

et qui n'avait à compter sue sur 9 frs 70 d'imprévus.




En 1946, il n'en était plus de même. Le budget comprenait :

94.678 frs en recettes et 92..182 frs en dépenses.





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Entraide apportée par :
- M. Alain Eymard
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© Marie-Pierre MANET






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