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La cité Rothschild à Tarbes
12 ième Régiment d'infanterie dit "Régiment auxerrois"
Caserne des Urselines - Caserne Dambarère
.[1]



Sceau
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de Marie-Pierre Manet


Caserne des urselines à Tarbes[2]

La caserne des Urselines, c'est ainsi qu'elle est appelée en raison de la création d'une maison de l'ordre de Ste-Ursule en 1661. À la Révolution de 1789, le couvent devint bâtiment militaire. Il fut utilisé, notamment, comme quartier de cavalerie par le dépôt du 12e Cuirassiers en 1809 et par d'autres régiments de cavalerie jusqu'en 1830, puis comme hôpital temporaire pendant les guerres de l'Empire pour recevoir les prisonniers blessés espagnols et comme dépôt de remonte en 1859.

Le 53e régiment d'Infanterie, ex-Alsace, de 1877 à 1907, puis le 12e d'Infanterie, ex-Auxerrois, de cette dernière date à 1919 occupèrent la caserne qui portait le nom de Dembarrère. En 1920, elle fut désaffectée et ce n'est qu'en 1923 que l'Aide Sociale des Hautes-Pyrénées la transforma en habitation pour familles nombreuses sous le nom de Cité Rothschild.

[1] Ce vaillant régiment, qui tient garnison à Tarbes du mois d'août 1907 à 1920, à la caserne des Urselines, appelée également caserne Dembarrère, actuellement Cité Rothschild, et à la caserne Reffye, Cité Administrative, comprenait de nombreux soldats des Hautes-Pyrénées, qui se distinguèrent tout particulièrement au cours de la guerre de 1914-1918.

Cité administrative de Tarbes

La Cité Rothschild se trouve en face des archives départementales
et de la préfecture (entrée pour le public).
La cité administrative Reffye se trouve derrière
le lycée professionnel Reffye (face à la gare)
.

La caserne Reffye fut construite en 1875. Elle fut occupée par le 53e et le 12e d'Infanterie. Avant la guerre de 1939-40, un bataillon du 14e Tirailleurs Sénégalais y tenait garnison et pendant l'Année de l'Armistice, un bataillon du 18e d'Infanterie y fut installé
.

[1] Les historiques régimentaires sont un précieux élément d'éducation morale pour l'officier et le soldat, en relatant les faits de guerre auxquels les corps ont pris part, en commémorant les actes individuels qui ont parfois une si grande influence sur le succès général, en montrant aussi comment se sont établies et perpétuées les traditions d'honneur, de courage, de dévouement, de sacrifice.

Le 12e régiment d'Infanterie fut créé en 1692 ; son insigne est le "lion léopardé", armes de la ville d'Auxerre. Il prend part à la guerre d'Amérique de 1777 à 1783, à toutes les grandes batailles du 1er Empire, à la défense d'Anvers en 1814, et est en 1815 à Fleurus. Il est en Espagne de 1823 à 1824, en Algérie de 1837 à 1860 et à Rezonville et Saint-Privat en 1870.

Le 12e régiment d'Infanterie se fait remarquer par son attitude guerrière lors de la guerre 1914-1918 où son attitude au feu est remarquée à diverses reprises. Il mérite de recevoir deux citations à l'ordre de la brigade, deux à l'ordre du corps d'armée et quatre à l'ordre de l'armée, lui donnant ainsi droit au port de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire.

Les braves du 12e se sont montrés les dignes successeurs de leurs aînés, les héros de la Grande Armée et on peut lire sur son drapeau déchiqueté les huit inscriptions de noms des grandes batailles auxquelles il a pris part :

 

- La Favorite, 1797.
- Auerstaedt, 1806.
- Wagram, 1809.
- Anvers, 1832.
- L'Aisne, 1914.
- Verdun, 1916.
- Le Matz-Noyon, 1918.
- Saint-Quentin, 1918
.

Cité Rothschild à Tarbes[2]

[1] Le 12e régiment d'Infanterie rentre à Tarbes le 1er août 1919, la ville avait été pavoisée de fleurs, de guirlandes, de lampions et le défilé des "Poilus", comprenant de nombreux Haut-Pyrénéens, fut magnifique.

Une dernière prise d'armes eut lieu et, le 9 mars 1920, le drapeau du régiment fut déposé aux Invalides.

Saluons bien bas les derniers représentants de cette phalange héroïque, ceux des 12e, 212e et 144e territorial, qui sont à Tarbes ou dans le département.

Avec eux, on pourrait tout oser, tout entreprendre. N'oublions jamais que le 12e régiment d'Infanterie perdit 3.000 officiers, sous-officiers, caporaux et soldats, tombés au champ d'honneur au cours de la guerrre 1914-1918.

Philippe Spitzer
Chef-d'escadron (E.R)



 

Notes

[1] Source : Gallica.Bnf.fr
Bibliothèque Nationale de France
Bulletin de la Société académique
des Hautes-Pyrénées
Société académique
des Hautes-Pyrénées.
[2] © Google Map
© Google - 2015



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© Marie-Pierre MANET





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