1. Le clergé :
Sous l'ère féodale, l'évêque de Tarbes, dont le titre était évêque de Bigorre a une grande influence dans les affaires du pays. Il était plus du côté du peuple que du seigneur féodal. Il intervient pour obtenir des franchises pour rédiger les coutumes et pour les sanctionner.
Au XIe siècle, les rois de France se font assister dans l'exercice de leur pouvoir judiciaire par des prélats auxquels ils délèguent une partie de l'autorité royale. Parfois, le comte doit se faire remplacer comme le roi. Le clergé est le dépositaire des lettres et des sciences. Les nombreux monastères de la Bigorre furent les seuls foyers de lumière de nos vallées.
Le clergé, propriétaire d'immense étendue de terre désertique, cultive la moindre parcelle. La richesse acquise est considérable. L'évêque et l'abbé deviennent seigneurs et vassaux. L'égalité règne dans les cloîtres, devenus refuge des esclaves et des affranchis. Le recrutement écclésiastique dans les rangs de ces derniers en est facilité.
L'Évêque ou l'abbé appartient souvent au rang de la noblesse la plus distinguée ou s'élève grâce au mérite.
" L'action du clergé ne fut jamais abusive en Bigorre : aussi y fut-elle toujours. "
Au Moyen-Âge, la noblesse occupe le premier rang dans les états du pays. En 1300, les barons et les gentilhommes devancent le clergé. En 1380, la noblesse domine le clergé. Au fur et à mesure de l'affaiblissement du pouvoir féodal, la dignité épiscopale prend de l'importance. Le sénéchal cède enfin la présidence d'états à l'évêque de Tarbes.
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