A la peste succéda la famine. La récolte fut très mauvaise. Les mendiants furent si nombreux que le Sénéchal de Bigorre et le Parlement de Toulouse durent arrêter les mesures propres à assurer leur nourriture. Chaque commune fut invitée à déclarer le nombre de ses pauvres.
Le 2 avril 1599, les consuls de Camalès, Artagnan, Saint-Lézer, Lafitolles, Marsac, Lagarde, Tostat, Pujo, Parrabère, Ugnouas, Bazillac et Andrest vinrent faire leurs déclarations à Vic.
Les consuls de Vic en déclarèrent quarante pour la ville. Il fut ensuite procédé, conformément à l'arrêt du Parlement à l'établissement d'un rôle sur lequel furent inscrits le propriétaires les plus aisés de chaque commune : nobles, ecclésiastiques ou roturiers.
Les pauvrres furent répartis dans les maisons des riches suivant l'ordre d'inscription ; ils séjournaient plus ou moins longtemps dans chaque maison selon le nombre de riches portés au rôle. Le pauvre avait droit à la nourriture. Le propriétaire qui ne voulait ou ne pouvait lui donner à manger, lui devait, aux termes de l'arrêt, 3 sols par jour.
C'était là, avouons-le un système de charité fort ingénieux. Oserions-nous l'appliquer à notre époque de fraternité et de solidarité ?
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