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La libération de la ville de Tarbes
Hautes-Pyrénées
département 65
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(© LA SEMAINE DES HAUTES-PYRENEES)

(Journal paru le jeudi 22 août 2002).



Le 18 août 1944, à 19h30, les Nazis fuient Tarbes...

Après avoir fait sauter leurs installations d'Ossun, les Nazis quittent le Quartier Larrey. Le lendemain, les Tarbais fêtent la libération !

C'est un temps que seuls nos grands-parents ont connu. Un temps où la France n'avait plus sa souveraineté. Un temps où les rues de Bigorre étaient soumises au diktat des troupes nazis. En célébrant chaque année la Libération, c'est avant tout l'engagement et le sacrifice des centaines d'hommes et de femmes pour la liberté de tous. Avant de se souvenir, samedi et dimanche prochain, auprès des derniers combattants, retour sur le déroulement de la Libération de Tarbes.

6 juin 1944. Les Alliés débarquent en Normandie. Le signe de la délivrance est là. Les mouvements de Résistance reprennent espoir. Il faudra pourtant deux mois et demi d'attente avant de libérer Tarbes.

8 juin 1944. Les Nazis sont nerveux. Ils bombardent le château de Montjoie (Oursbelille) où est installé le PC de l'Armée de l'ombre. Le château est envahi, détruit, mais les Résistants se regroupent à Caixon. Depuis de nombreux mois, les sabotages se sont multipliés dans le département.

10 juin 1944. Des avions nazis bombardent et mitraillent la population tarbaise. Le commandant de la Place, le Général Mayr veut dégager sa responsabilité en faisant signer un texte au maire, Maurice Trélut. Celui-ci refuse et sera déporté .

17 août 1944. Les cent miliciens (collaborateurs) de Tarbes, commandés par le colonel Heyraud, quittent l'école Jeanne d'Arc pour se rendre au groupe de résistants Murray. Ils laissent la correspondance honteuse des Tarbais.

18 août 1844. A l'Hôtel Moderne, le général nazi Mayr reçoit des officiers FFI. Les soldats FFI entrent en action. Ils désarment les cheminots allemands du quartier de la Gare et attaquent les entrepôts de la Ruche méridionale où se trouve une garnison nazie. En même temps, les milices patriotiques de l'Arsenal s'emparent de l'établissement et mettent en état d'arrestation la direction de l'usine.

19 août 1944, matin. Les Nazis font sauter leurs installations d'Ossun. Ils se regroupent au Quartier Larrey.

19 août 1944, 19h30. Ils quittent le Quartier Larrey et mitraillent tout sur leur passage, prenant la route de Bagnères et subissant des pertes importantes. Le chef de la Gestapo, Peters Blindaüers, empêche une tentative de négociations. Ils réussit à s'enfuir avec une partie de sa troupe. Le reste, dont le Général, est fait prisonnier.

20 août 1944. Tarbes se couvre de drapeaux tricolores. Le drapeau nazi est brûlé au cœur d'une place de Verdun en fête. La ville est libérée.


Éric BENTAHAR.


(Tiré de "l'Histoire de Tarbes",
dir. J. -B. Laffon & J.-F. Soulet.
Le livre d'Histoire.)



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Publication autorisée par "La Semaine des Pyrénées".

© Marie-Pierre MANET







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