de Marie-Pierre Manet |
Le 10 mars 1638,
mariage d'Anné de Villemur et de Marie-Andrée de Comenge Bourbon00
Sachant que tous présent et à venir, que ce jourd'hui 10 mars 1638 en Toulouse après midy, régnant Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, par devant moi, notaire et témoins, dans la maison du Temple, rue de St Flaise, personnellement établis messire Anné de Villemur, seigneur et baron de Pailhes, Capenu, Bénac, Bésac et quatre lieux, et dame Marie-Andrée de Comenge et de Bourbon, mariés, lesquels de leur bon gré, solidairement l'un pour l'autre, sans division, ni discussion, à quoi par expert ont renoncé et renoncent, ont fait vente pure et à jamais à messire Jean de Mua, conseiller du roi et juge criminel en la sénéchaussée de Bigorre ici présent et acceptant, tant pour lui que les siens à l'avenir, à savoir de la baronnie, place et seigneurie de Barbazan avec les lieux de Louis de Calavanté en dépendances, entourés autres appartenances de la dite terre de Barbazan dite au pays de Bigorre, même et par exprès la faculté de rachat de tous et chacun des biens dépendant de la dite terre, qui ont été vendus ci-devant par dame Catherine de Bourbon, ou par feu le seigneur, comte de Peguilhan, père et mère de la dite dame Vendereffe, comme sont le moulin et près de Soues, les biens de Lansac et Coussan et autre dit point en y a, se réservant par exprès les dits sieurs et dame, vendeurs les droits qu'ils ont sur les lieux et terre... pour le dit sieur de Mua, acheteur, jouir des dits biens avec tous les droits, facultés, honneurs, prérogatives, profits, revenus, consistant en un château, masures et autres bâtiments, métairies, justice basse, seigneurie directe, fiefs, rentes, moulins, bois, terres cultes et incultes, pâturages, droit de patronat, si point en y a, et tous autres droits quelconques appartenances et dépendances des dits terres et lieux, tout en rapport façon que que le dit seigneur et dame jouissent et possèdent présentement : laquelle vente est faite moyennant le dite somme de 26.000 livres... baillée et délivrée à frère Henry de Villemur, chevalier de l'ordre de St Jean de Jérusalem, frère du dit sieur de Pailhès... plus la somme de 18.000 livres que le sieur de Mua, acheteur, sera venu payer à la décharge du dit seigneur de Pailhès à noble Roger de Villemur, sieur de Baufort, son frère, dans quinzaine prochaine pour rachat et fin de paye de la somme de 24.000 livres que le dit seigneur de Pailhès s'est chargé de lui payer par les pactes de mariage entre le dit sieur de Baufort et Mlle Françoise de Cers, reçus Goffre, notaire de Foix, le 5 février 1635 en la somme de 25.000 livres restantes pour parfaire les dites 26.000 livres demeurées entre les mains du dit sieur de Mua jusqu'à ce que le dit seigneur et dame de Pailhès l'eût ainsi remis en main la terre de Calavanté et rendu paisible possesseur d'icelle étant de présent devenu pour le noble de la Loubère... Guillaume la Come, notaire royal de Toulouse.
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© Marie-Pierre MANET