Ça s'est passé
en Barousse
au XIX ème siècle.

Le 5 octobre 1762, le sieur Coulomiès, chirurgien à Saléchan, s'en allait à Saint-Béat, ne voulut passer en bateau, passant à gué, la monture craignit le fort de l'eau, ne voulait passer, il la poussa, de sorte qu'il tomba et se noya. On le suivit et on fut le prendre à la digue de Loures.

Le 26 mars 1764, Noble Antoine d'Andaure de la Gordiole fut en Labat de Ferrère, se faire du bois à brûler et était seul. Lorsque son fils fut lui amener les bœufs, ne le trouvant pas, on le chercha, on le découvrit la tête écrasée. On l'enterra à Bramevaque.

Le 4 mai 1765, un chevrier de Troubat trouva un cadavre dans le Gert. C'était celui d'un étranger devenu imbécile par suite d'un coup reçu au Jubilé de Saint-Bertrand, égaré et mort des suites de la faim et des blessures. On l'enterra à Troubat.

Le 9 mai 1751, à onze heures du soir, un Dutrey, sortant de l'auberge avec deux individus de Thèbe, se prennent de querelle devant la chapelle. Le frère de Dutrey venu à son secours est tué d'un coup de bâton par ceux de Thèbe.

Bien souvent, des décès inexpliqués passaient pour des accidents, alors qu'il s'agissait sans nul doute de crimes. On trouva dans le Bois de Bertren un homme mort d'hémorragie après s'être taillé complètement les jambes avec son passe-partout (longue scie). Le même cas s'était posé dans une autre paroisse et à chaque fois on concluait à des accidents.