Sainte Thérèse d'Avila Style gothique languedocien. Le clocher date du XV e siècle. C'est le vestige de l'ancienne abbaye. |
Descriptif | |
R.M Lagarrigue (d'après Rubens, musée d'Anvers) 1851 | soignant un malade. R.M Lagarrigue (d'après Murillo académie St Ferdinand à Madrid) 1853 |
R.M Lagarrigue (d'après Rubens, musée d'Anvers) 1850 |
E.M Lagarrigue (d'après Rubens, cathédrale d'Anvers) 1849 |
Qui était Raymond-Marc Lagarrigue ?
[1] Le onze avril 1794, l'imprimeur tarbais Raymond Lagarrigue et Christine Coulom contractaient mariage à Luz-en-Barèges ; les nouveaux mariés résidèrent à Tarbes, rue de la Vigilance (ancienne rue de Bourg-Neuf, actuelle rue Brauhauban, dans la partie comprise entre les rues Deville et Paul-Bert). Le 2 septembre 1795 naissait à leur foyer un garçon, qui fut prénommé Raymond-Marc.
L'imprimeur Lagarrigue, père du peintre, au soir de sa vie, vendit son atelier à M. Fouga. Ce dernier était, semble-t-il, propriétaire de l'immeuble qui correspond au n°35 de l'actuelle rue Brauhauban, l'atelier d'imprimerie étant situé au n°18 de la rue du Bourg-Neuf.
En 1841, le peintre Lagarrigue, proposa au conseil de fabrique, chargé du temporel de l'église, de reproduire, à titre gracieux, une série des grands tableaux pour orner le temple de la nouvelle paroisse. Le peintre ne demandait au conseil de fabrique que les fournitures nécessaires pour mener à bien son entreprise : toiles, peintures et cadres. Le Conseil paroissial accepta et remercia chaleureusement son talentueux compatriote de cette exemplaire libéralité.
Aujourd'hui, dans la nef abondamment éclairée de l'église Sainte-Thérèse, cadre harmonieux et fort apprécié à leur mise en valeur, sont fixées, reposant sur des plinthes, quatre toiles aussi remarquables par leur dimension que par leur qualité artistique. Peu d'églises sans doute, et peu de musées, peuvent s'enorgueillir de posséder de telles peintures, ne seraient-elle que des copies, exécutées par un peintre du terroir.
En 1816, Lagarrigue se vit offrir, par la Municipalité tarbaise, le poste de professeur de dessin. il fut aussi, de 1860 à 1870, le premier Conservateur du Musée de Tarbes. Il avait légué à la ville, pour cet établissement, 136 peintures, 16 dessins et 34 gravures (originaux ou copies).
En signe de reconnaissance, la ville de Tarbes, en 1890, donna son nom à la rue de l'Enclos Péré. La rue Lagarrigue est adjacente aux rues André Fourcade et Honoré Laporte.(2e rue parallèle à la prison).
Le nom de l'artiste tarbais figure sur la liste des personnes qui ont adhéré par leur signature, le 5 décembre 1853, à la fondation de la Société académique des Hautes-Pyrénées, dont il fut, depuis 1856, le vice-président pour la section des beaux-arts.
Lagarrigue mourut à Tarbes, en son domicile, 11 place de la Portète, le 19 juillet 1870, à l'âge de 75 ans.
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