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Les canaux dans Tarbes
irrigation
développement des zones artisanales



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de Marie-Pierre Manet


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Dans Tarbes, il existait trois principaux canaux :
Le canal oriental qui longeait les places du Foirail et du Marcadieu
et qui marquait les limites Est de la ville, le canal occidental et l'Ayguerote.

Dès le Moyen-âge, des canaux permettent de dériver les eaux de l'Adour,
en amont de Tarbes afin de leur faire traverser la cité puis rejoindre, au nord, l'Échez.
Ce système est rendu possible par la pente naturelle existant entre l'Adour et l'Échez.

Aux XVIIe et au XVIIIe siècles, ces canaux, ramifiés en fossés de divers gabarits, vont favoriser
l'irrigation des terres cultivées, vergers et prairies qui sont alors très présents en pleine ville.
Ils vont également contribuer au développement d'artivités artisanales. En effet, ils constituent
la principale source d'énergie alimentant moulins, foulons, papeteries, tanneries et forges à martinets.
.



La fermeture progressive des canaux :

Les canaux étaient souvent sources de conflits : riverains dénonçant des inondations périodiques,
artisans se plaignant des assèchements lors de travaux de curage par l'administration, les personnes tombant dedans, etc.
Mais tant qu'ils furent utiles à la population et que leur entretien fut maintenu leur existence ne fut pas remise en question.

L'urbanisme évolua rapidement au XVIII e siècle avec l'essor démographique. La municipalité chercha
à améliorer la circulation, la salubrité et entreprit les travaux d'embellissement du centre ville.
Ainsi, les canaux, devenus au fils du temps de véritables égoûts, furent recouverts progressivement
.




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Chacun peut apporter son aide concernant le Cami-Adour
de la Bigorre devenue Hautes-Pyrénées
département 65.

© Marie-Pierre MANET





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