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Recherches
sur les hôpitaux de Tarbes
.



La charité dans la Bigorre
ou les hopitaux de Tarbes pendant ces trois derniers siècles.
Par l'abbé Curie-Lassus.
[1]



Aumônier de l'hôpital civil et militaire de Tarbes
Chanoine de Tarbes - 1872


Sceau
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de Marie-Pierre Manet






[3] L'hôpital Saint-Blaise :

[1] Ce fut dans les provinces ravagées, comme la Bigorre, par les invasions étrangères jusqu'à l'expulsion des Anglais au XIVe siècle, par les guerres de religion jusqu'au règne de Henri IV (1600), par les maladies contagieuses au XVe et au XVIIe siècle, que la charité a trouvé le plus d'occasion de se produire. Ému par la vue des grands maux qui affligent ses semblables, l'homme tend une main secourable à son frère qui souffre[..]

Bien que les documents originaux fassent grandement défaut relativement aux temps qui précèdent le XVIe siècle, on peut déduire des fragments épars ça et là dans diverses archives, que l'assistance des malades avait été soigneusement organisée dans la ville de Tarbes, de Bagnères, de Vic-Bigorre, etc.

[1] La maison claustrale fort ancienne des chanoines de la cathédrale de la Sède, celle des Cordeliers et des carmes de Tarbes, fondées au XIIIe siècle à Tarbes, possédaient, toutes, une infirmerie dont les bienfaits n'étaient pas circonscrits dans l'intérieur des couvents.

Le clergé qui, dès l'origine, avait été spécialement chargé du soin des pauvres, des veuves, des orphelins et des étrangers, et qui disposait à cet effet du quart des aumônes faites à l'église, contribua nécessairement à la fondation des premiers hôpitaux laïques. Les comtes de Bigorre leur attribuèrent en propre des biens considérables en terres, dont le revenu n'était pas toujours suffisant pour l'entretien des malades.

Les villes contribuèrent, plus tard, soit en leur nom propre, soit comme représentant le souverain, à la dotation des hôpitaux. On trouve la trace de cette organisation primitive dans la constitution des hôpitaux de Tarbes dont le trésorier et l'économe étaient nommés par le conseil de ville, et dont les revenus, en cas d'insuffisance étaient complétés par le syndic du chapitre, par l'évêque et par le conseil de la ville. En même temps, il y avait un chanoine économe des hôpitaux de Tarbes, ou tout au moins de l'hôpital St Blaise, pour le compte de la chapellerie de Tarbes. Il fallait son consentement pour aliéner ou acquérir des biens intéressant cet hôpital.

L'évêque et la basse justice :

[1] L'évêque de Tarbes et le chapitre disputaient avec les consuls de Tarbes au XVe siècle, à propos des droits de basse justice à appliquer au quartier de la Sède et dans une partie de la Carrera Longa (rue Saint-Louis), droits à eux concédés jadis par le comte de Bigorre. L'hôpital St-Blaise[3], dont le nom est resté à la place St-Blaise, était situé dans le rayon disputé de la juridiction temporelle de l'évêque.

En effet, la rue ou bourg de la Sède comprenait la cathedrale et l'évêché, joints ensemble par le cloître situé au midi de l'église, et encore les maisons des chanoines. Trois portes barraient cet espace de terrain figuré aujourd'hui par la porte de la Sède, et la rue de la Sède depuis le presbytère jusqu'à la caserne des Urselines. La par de la Séda comprenait encore des terrains adjacents situés hors du périmètre des murs, en 1560.

Basse justice à Tarbes

Quartier où s'exerçait la basse justice :
- en haut à gauche, la cathédrale.
- en bas à droite la couvent des Urselines (Cité Rothschild)
.[2]

[1] En outre, à côté de la porte nord-est, était ouverte une poterne qui donnait issue, au XVe siècle, au Carrerot de Palus, voisin de l'hôpital St-Blaise, situé sur les terrains où s'élèvent aujourd'hui l'évêché et la maison Dangos, dans la zone des terrains sur lesquels l'évêque revendiquait ses droits en 1438. Le deuxième hôpital, appelé St-Jacques[4], pour lequel il semble que le conseil de ville de Tarbes ait eu quelque prédilection, à raison peut-être de sa situation dans Carrera Longa (rue St Louis), en dehors du rayon contesté de l'autorité temporelle des évêques, qui était limitée à l'Holmet de la rue Longue, ne se releva jamais des ruines accumulées par les guerres de religion ; peu à peu, il fut annexé à son voisin, le collège de Tarbes.

[4] L'hôpital Saint-Jacques et le collège :

Hôpital à l'emplacement du
collège Théophile Gautier
Le deuxième hôpital St-Jacques annexé à son voisin
le collège Théophile Gautier de Tarbes
.[2]

[1] Hôpital et collège ont vécu à Tarbes d'une vie commune ; le chapitre, l'évêque, la ville alimentaient dans de certaines proportions le budget de ces deux établissements, ainsi que cela résulte de disputes, comme on disait au XVIIe siècle, portées devant le parlement de Toulouse, à propos du choix d'un principal du collège de Tarbes : ces disputes sont curieuses à suivre entre le clergé et le conseil de ville ; on y voit qu'on imposa un concours public à livre ouvert aux candidats aux fonctions de principal, et, quand il fallut opiner et choisir entre les concurrents de ville, juges du concours, de répondre qu'ils ignoraient trop des matières pour pouvoir voter en conscience.

L'histoire de l'hôpital St-Jacques[4] est fort modeste : on ne le voit apparaître que pour s'effacer et se fondre peu à peu dans la reconstruction du collège de Tarbes. Il figure cependant comme exempt de la taille, ainsi que St Blaise [3], dans le livre des tailles de 1560, et comme partie dans la transaction réglée en 1618 et racontée par l'abbé Curie dans son livre intitulé la Charité dans la Bigorre.

[1] Déjà et avant cette époque, l'hôpital St Blaise [3] avait servi d'asile pour remplacer la mayso d'escola, comme on disait au XVIe siècle, située, avant les guerres de religion, dans le bourg du Maubourguet, au sud-est du quartier appelé Tropadé (lieu où l'on dansait) sur l'emplacement occupé par le moulin Colomès.

L'Hôpital de la Clôture :

Hôpital de l&aposAyguerotte

L'hôpital de la Clôture est aujourd'hui appelé hôpital de l'Ayguerotte. Il a été fond' en 1663, en dehors des murs, dans le quartier de la Sède, au bord du canal de l'Ayguerotte. Les travaux de construction durent jusqu'en 1738. Durant quelques années, il coexiste avec l'hôpital Saint Jacques et Saint-Blaise qui finiront par fermer le dernier quart du 18 e siècle. Il s'occupe plus spécialement des mendiants, des enfants trouvés ou errants ainsi que des militaires malades. Pendant toute la période Révolutionnaire jusqu'à la première moitié du 19 e siècle, sa gestion est confiée aux Filles de la Charité qui sont au nombre de dix accompagnées de neuf employés. A partir de 1850, l'hôpital s'agrandit par l'acquisition de nouveaux terrains et bâtiments remaniés dans les années 1990. La chapelle de l'hôpital, du deuxième quart du 18e siècle, est le seul vestige conservé de l'Ancien Régime. L'édifice est inscrit, partiellement, Monument Historique le 21 Mars 1979.

Le Maubourguet :

[1] Le Maubourguet ayant été complètement ruiné en 1569, et de telle façon qu'on lui donna le nom de bourg ruiné, il fallut bien porter ailleurs la maison destinée aux écoliers. La ville était fortement ruinée qu'elle dut songer à reconstituer son enceinte fortifiée. On lit, dans un arrêt rendu par la Chambre des comptes de Navarre, que la ville avait dépensé en 1624, 25 et 26 :

"huit milles pour la réédification et la nouvelle construction des tours portales, murs et portes de l'enceinte des bourgs vieux et neufs, qui étaient en partie tombés ras de terre, tant la vieillesse que par l'effet des guerres civiles."

On eut soin toutefois, à la fin du XVIe siècle (en 1585 et plus tard 1595), - cela résulte du compte de la taille de la Sède, rendu par le consul du bourg devant les auditeurs des comptes, - d'assainir les environs de l'hôpital en enlevant les cloaques et les boues qui empêchaient la circulation, en comblant le fossé vaseux creusé derrière la barbacane placée près de l'hôpital

Hôpital Saint-Jacques

La place Maubourguet (place verdun) en bas de la photo
et l'hôpital St Jacques (collège Théophile Gautier) en haut
.[2]

[1] La porte de ville, posée d'un côté sur le mur de l'hôpital, de l'autre sur la maison située en face, aujourd'hui maison Dutrey, s'appelait porte Corbeilhe en 1614 ; elle était habitée, et il paraît que les travaux d'assainissement n'étaient pas suffisants, car, en 1654, une famille entière qui logeait juxtaposés à la porte fut emportée par la peste.

L'existence d'un troisième hôpital est assez problématique, bien qu'on trouve trace, jusqu'au XVIIIe siècle, d'un hôpital de la Miséricorde et d'un hôpital de las Vignettes au XVIIe siècle.

Nos aïeux et les maladies contagieuses :

Nos aïeux étaient ignorants et peureux en présence des maladies contagieuses, comme le furent du reste les Parisiens eux-mêmes. Aussi, quand une de ces maladies terribles qui venaient visiter, de loin en loin, les populations agglomérées autour de larges fossés d'eau stagnante, dans des rues étroites et mal aérées, se déclarait, il arrivait que l'on cherchait loin des lieux habités, des campements provisoires où l'on envoyait mourir ceux qu'on ne savait pas soigner. Ces hôpitaux provisoires ont pu exister à deux ou trois époques différentes jusqu'au XVIIe siècle. Quelque légat, mentionnant des biens à leur destination laissés par quelques malades, a pu conserver ainsi leurs noms longtemps après leur disparition. Une remarque à faire, c'est que les hôpitaux St-Blaise et St-Jacques étaient placés tout à fait en dehors de l'enceinte fortifiée de Tarbes, du for de la ville, comme le disent les délibérations de ville du XVIIe siècle, dans la Carrera Longua (rue St-Louis) qui servait d'union entre la ville ecclésiastique (la Sède) et le bourg du Maubourguet, place en avant et en dehors de cette enceinte.

Le for de la ville, c'était la rue droite formant le bourg vieux, commençant au portal fortifié du Rolloge sur le fossé de ville à l'entrée du bourg vieux, barrée à la Portète par la porte de Nolibos, prenant, après la place de ce nom, le nom de Bourg-Neuf, pour se terminer à la porte principale et fortifiée du Bourg-Neuf. Ces deux rues formaient deux bourgs distincts, mais unis entre eux par une triple enceinte d'eau vive coulant dans les canaux, d'eau morte dérivée des canaux et remplissant les fossés profonds des Grands Petits-Fossés, et enfin d'une muraille non interrompue flanquée ça et là de guérites.

On comprend que, dans cette longue enceinte, centre et cœur d'une cité qui fut, jusqu'aux guerres de religion, puissante par son commmerce, son industrie, ses institutions municipales, il n'y ait pas eu de place pour asseoir un hôpital au milieu d'une population condensée.

Les exclus de la société :

Le lieu de secours appelé la Clausura (la clôture), situé dans le quartier de la Sède, était une maison d'asile et de réclusion que Louis XIV transforma en maison de réclusion pour les mendiants de la Bigorre, vrays faineants, et qui, plus tard, finit par absorber le vieil hôpital St-Blaise [3] vers 1788. Mais, jusqu'à cette date, les malades, les pélerins, les enfants abandonnés, étaient envoyés à St-Blaise. Les enfants abandonnés n'étaient guère que des enfants étrangers. On se rend compte de cette circonstance, quand on lit avec soin les registres des actes de naissance de la ville de Tarbes, tenu par le clergé de la paroisse de la Sède pour toutes les paroisses de la ville. On y voit, toutes les fois qu'il y eu raison de le faire, l'indication de la paternité d'un enfant naturel, que les rédacteurs de l'acte de naissance ne craignent pas d'écrire tout au long, avec, néanmoins, la réserve que ce n'est qu'un on dit [...]

Quoi qu'il en soit de la situation des hôpitaux de Tarbes, de leur importance, il est certain que l'hôpital St Blaise[3] était, à vrai dire, le seul hôpital de la ville. Il est arrivé que, durant la période des maladies contagieuses, on créait, comme nous l'avons déjà écrit, des dépôts provisoires. C'est ce que l'on fit en 1654, lorsque la peste indiquée par des tâches jaunes apparut à Tarbes, en surprenant les habitants qui croyaient en avoir été quittes pour la peur.

La peste à Tarbes en 1654 :

On lit, avec un serrement de cœur, le livre des décès de St-Blaise et celui des paroisses de la ville, durant les années 1654 et 1655, lorsque la peste vint ravager notre pays pour la deuxième fois depuis le XVe siècle. Les cimetières ordinaires qui étaient intérieur des églises et des couvents, les alentours des églises furent délaissés à cause du danger de l'infection. Le cimetière de l'hôpital St-Blaise, appelé cimetière St-Martin, près du Refuge actuel, fut consacré à recevoir les pestiférés.

On éleva, à la hâte, au quartier de l'Adoureau, sur les bords de l'Adour, un hôpital composé de huttes en bois, où devait se rendre pour y mourir toute personne atteinte du bouton appelé à cette époque tar. Bientôt la peur du mal et les ravages de l'infection autour du quartier de la Sède sont tels, que l'on ne procède plus aux enterrements avec l'accompagnement des cérémonies religieuses. Le père ensevelit lui-même son fils au cimetière St-Martin ; les soldats s'escortent encore au dernier asile, mais en bien petit nombre ; les hospitaliers de St-Blaise succombent, on les enterre dans le jardin. Enfin, la lugubre compagnie ou confrérie des Corbeaux s'institue à Tarbes pour l'ensevelissement des cadavres laissés dans les maisons ou tombés dans la rue. Le conseil municipal cesse de délibérer jusqu'en 1656.

Toutefois, le sentiment de la charité, qui semble éteint, se révèle par quelques faits qui font honneur à nos pères.

Un jeune chirurgien de Tarbes, Isaac Borgella, avait épousé la fille de Turon, consul du bourg de la Sède. Turon fut atteint par le mal et rapidement emporté, après avoir reçu les soins assidus de son gendre. Ce dernier l'ensevelit et le porta au cimetière St-Martin, à l'aide d'un serviteur. Dès son retour dans la rue de la Sède, il aperçut sur son corps des tâches jaunes, et sans hésiter, il se rendit aux huttes de l'Adour pour y mourir dans la force de la jeunesse, loin de sa famille qu'il voulait sauver en fuyant. Après quelque temps, il expira aux huttes ; les Corbeaux l'enterrèrent sur place.

L'administration des hôpitaux :

L'administration hospitalière des années qui précédèrent et suivirent cette date fatale est parfaitement expliquée par l'abbé Curie-Lassus. Voici comment l'abbé de Cazalès analyse, dans le journal le Monde, cette partie du livre sur les hôpitaux de Tarbes :

"Voyons donc, comment était imposée, au commencement du XVIIe siècle, l'administration hospitalière de Tarbes. Il est à remarquer que ni le Roi, ni ses ministres, ni aucun délégué du pouvoir central n'y intervenaient en aucune manière. Tout se traitait entre l'évêque diocésain et les consuls de la ville, c'est-à-dire le corps municipal. Un concordat entre ces deux autorités, daté de 1618, porte que les deux hôpitaux de St-Blaise et de St-Jacques, lesquels venaient d'avoir un procès l'un contre l'autre, seront désormais unis et n'auront qu'une même administration ; que les revenus seront administrés par un seul trésorier, qui sera pris dans le corps des bourgeois ; que l'élection de ce fonctionnaire se fera par l'évêque, par le député du chapitre et par les consuls ; que l'évêque ou, en son absence, le vicaire général et le député du chapitre auront chacun une voix, et que les consuls en auront une autre ; que le trésorier rendra ses comptes devant les administrateurs assemblés, etc. En garantie du contrat, l'évêque engage son temporel et les revenus de l'évêché, le chapitre ses propriétés communes, les consuls les biens communaux appartenant à la ville. Un projet de règlement rédigé par l'évêque est soumis à l'examen de l'assemblée et adopté après délibération. Ce règlement, très simple et très sage, est resté en vigueur jusqu'à la Révolution. Le clergé, comme on le voit, a une grande part dans l'administration des établissements charitables ; mais ceux-ci ne s'en trouvent pas plus mal. Les évêques qui se succèdent sur le siège de Tarbes pendant deux siècles s'en occupent avec une sollicitude paternelle ; ils rivalisent de générosité pour les soutenir et les enrichir. Les chanoines, de leur côté, font preuve d'un zèle et d'un dévouement qui ne se ralentissent jamais ; ils paient de leur personne, souvent de leur bourse, quand les temps sont difficiles : c'est surtout à eux que les hôpitaux de Tarbes doivent une prospérité à peine interrompue par les troubles de la Fronde. Les laïques ne se montrent ni moins généreux, ni moins dévoués, et l'on sait gré à M. l'abbé Curie d'avoir sauvé de l'oubli ce qui s'est fait pour tant d'hommes de bien pour l'honneur de Dieu et le bien des pauvres, ainsi que s'exprime le règlement de 1618. Du reste, les archives des hôpitaux de Tarbes n'offrent pas la moindre trace de conflit entre les diverses classes d'administrateurs, et c'est en vain qu'on y chercherait des réclamations contre les envahissements du clergé dans le domaine de la charité.

Un fait digne de remarque, dit l'abbé Curie, c'est que pendant les cent soixante-quinze ans qu'a duré le concordat de 1618, l'accord le plus parfait ne cessa de régner entre les trois éléments dont se composaient nos conseils d'administration, savoir : l'évêque, le député du chapitre et l'édilité locale. Ce fut toujours, et de tous les côtés, la même intelligence du bien, le même zèle pour l'accomplir."

Construction et consolidation de l'hôpital St-Blaise :

L'abbé Curie suit, dans le cours de son livre, pierre par pierre, pour ainsi dire, l'œuvre de construction et de consolidation de l'hôpital actuel ; il a des paroles pleines de respect et de reconnaissance pour tous ceux qui ont apporté une pierre à l'édifice. L'ouvrier serrurier de Tarbes appelé Corbin, donnant son travail gratuit pendant quatre ans à partir de 1729 pour l'achèvement des travaux de serrurerie, mérite une mention toute spéciale qui lui a réservée l'auteur, parmi les nombreux bienfaiteurs de l'hôpital. Bienfaiteurs évêques, chanoines, curés, bourgeois, nobles, cultivateurs, c'est à qui fera le plus de bien dans la mesure de sa position et de sa fortune. Pieuse et louable émulation qu'encourage, en nobles termes, l'abbé Curie-Lassus.

Hôpital de la Clôture

Sa main, habituée à compulser les œuvres des Pères de l'Église [...] on y lit avec intérêt le récit du dévouement et de la mort de l'abbé de Casteran, emporté par la maladie contagieuse qui accompagna la présence des troupes espagnoles prisonnières à Tarbes en 1810.

L'hospice, aujourd'hui, s'élève en pleine prospérité, avec ses administrateurs laïques, ses sœurs de charité, son personnel médical si complet, si renommé, avec son digne aumônier.

M. l'Abbé Curie-Lassus
Aumônier de l'hôpital civil et militaire de Tarbes
Chanoine de Tarbes - 1872



Le cimetière des pauvres





 

Notes

[1] Sources : Gallica.bnf.fr
Bibliothèque Nationale de France
Bulletin de la Société Académique
des Hautes-Pyrénées
Socié Académique
des hautes-Pyrénées - 1854.
Notes

[2] © Google map.
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